Marsoulas : Se souvenir pour condamner l'horreur.
La guerre fait toujours des victimes, souvent des soldats mais le 10 juin 1944, il y a 72 ans.
27 personnes, des civiles non armées étaient sauvagement assassinées maison par maison dans le village de Marsoulas par les SS
de la division Das Reich qui remontaient en direction du nord. Surpris à 8 heures du matin,
certains dans leur sommeil, par la mort. Les victimes étaient de simples villageois sans défense,
enfants, femmes, hommes, et même bébé : innocents morts pour la France.
Les citoyens au rendez-vous
ce matin du samedi 11 juin 2016, beaucoup de monde était venu pour rendre un hommage appuyé aux victimes.
Parmi eux, de nombreux porte drapeaux, anciens combattants entre autres. Les personnalités locales ont également
participé à ces cérémonies, notamment, Alexandre Ader: Maire de Marsoulas, Carole Delga: Député du Comminges-Savès,
Présidente de la région Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Jean-Luc Brouillou: Sous-Préfet de Saint Gaudens,
Jean-Louis Idiart: Député honoraire, Roselyne Artigues: membre du Conseil Départemental,
Présidente de la Communauté de Communes de Salies-du-Salat. Plusieurs gerbes ont été déposées auprès du
monument gravé du nom des victimes. Les enfants ont chanté et des élèves du collège Didier Daurat ont récité
des poèmes de leur composition pour faire part de leur émotion. De nombreux anonymes de toutes générations
ont assisté à la cérémonie. Des discours ont été prononcés, et pour finir un apéritif a été proposé à la salle
des fêtes.
Un message à retenir pour les jeunes générations.
Ces commémorations ont pour objectif de transmettre la mémoire de ce passé qui peut paraitre lointain
à l'échelle d'une vie humaine, mais qui est proche dans l’histoire de notre pays.
Savoir que dans cette histoire, la paix a été plutôt l’exception que la régle.
A l'heure où le pays est confronté au terrorisme, aux difficultés sociales et économiques,
savoir que cette paix n'est pas un acquis mais une conquête de chaque instant sur la tentation de la haine
et de la destruction. Savoir que cette conquête n'est possible que par une volonté de respect mutuel,
de dialogue et de rassemblement autour de valeurs communes.
Publié le 12/07/2016